PAVILLON DE LA DANSE

Au centre de la ville, à la jonction de la ville haute et de la ville basse, le Pavillon de la Danse s’insère dans une promenade longeant successivement la cathédrale, le musée d’Art et d’Histoire, l’église russe et le musée d’Histoire naturelle.

Naturellement, le Pavillon de la Danse s’inscrit dans une continuité d’édifices publics et culturels importants.

 

Créer ici le Pavillon de la Danse donne à la place Sturm l’opportunité d’accueillir des manifestations culturelles et de s’ouvrir à tous les genevois.

Le Pavillon peut s’adapter à différente forme de manifestations. Espace permanent pour la danse, espace temporaire pour des festivals tel que par exemple le «Bois de la Batie».

 

La danse s’exprime en mouvement. L’architecture reste, elle, statique. Livrons à la danse un bâtiment-outil, qui lui laisse toute sa place et adopte une certaine sobriété. Apportons au Pavillon la mouvance et l’aisance nécessaires, facilitant le confort, l’appropriation, le fonctionnement et l’ouverture au public et au monde de la danse.

 

Le Pavillon se trouve aussi quelque peu en mouvement et léger comme l’air. Il s’adapte et réalise sa première danse sur la scène de la Place Sturm. Il visitera à l’avenir d’autres sites avec lesquels il inter-réagira. Son corps diffère des constructions habituelles fixées/déterminées à tout jamais. Il devient mouvant et teinté par le temps et l’espace qui l’entoure.

 

Le Pavillon est une halle flexible. Un toit, un parapluie, un vêtement léger, une boite à danser mise à la disposition des danseurs. L’édifice est sobre, sans chichis inutiles ni effets architecturaux exagérés. Le Pavillon n’est pas conçu suivant un principe mono-fonctionnel. Le quartier peut l’investir momentanément. D’autres évènements peuvent lui apporter la vie, l’animer : un marché, une brocante, une fête associative de quartier.